Secteur BTP : tout savoir sur les déchets d’un chantier

Dans certains domaines d’activité, notamment dans le BTP, il est obligatoire de prendre certaines mesures avec les déchets. Sur un chantier, l’enjeu environnemental majeur est justement la sécurité et l’hygiène. Il faut alors assurer une économie circulaire et instaurer des suivis pour les déchets dangereux.

Comment assurer une économie circulaire ?

Selon une définition simple, l’économie circulaire est un système qui vise tout d’abord à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources. D’un autre côté, on y a également recours pour diminuer les impacts négatifs des activités exercées sur l’environnement. Pour arriver à ces fins, il existe plusieurs techniques à appliquer. Sur un chantier de construction, il y a de nombreuses précautions à prendre. Les points essentiels tournent, cependant, autour de la gestion des déchets sur chantier. C’est ainsi qu’il y a des principes de base à respecter pour administrer les déchets à cet endroit. Il faut isoler les déchets dangereux et ne pas mélanger les DIB (déchets industriels banals) avec les déchets inertes. Les ordures dangereuses représentent généralement 2% des déchets du BTP. Ils contiennent des substances toxiques. On peut par exemple citer les huiles, le goudron, les hydrocarbures et leurs dérivés, les piles, l’amiante, etc.

Sur un chantier, il y a plusieurs pratiques à adopter pour éviter de contaminer l’environnement. Dans un premier temps, il faut faire du recyclage des déchets. Il faut rénover les déchets dangereux non inertes par le biais d’une valorisation énergétique ou de matière. Par exemple, le bois peut être utilisé dans des chaufferies. On en tire alors une source d’énergie. Côté valorisation par matière, on peut en faire de la pâte à papier ou des panneaux. Les solutions recyclage du bâtiment sont nombreuses. Pour préserver l’environnement des déchets dangereux, il faut également faire attention à leurs transports, aux systèmes d’évacuation et aux moyens de stockage. Par conséquent, on peut par exemple utiliser des bennes de collecte et des sacs gravats. L’évacuation de certains déchets peut se faire par camion, tandis que d’autres par l’intermédiaire de conduits spécifiquement installés pour l’occasion. À noter que les lois sur la protection environnementale sont très à cheval sur le respect de ces prises de mesure.

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Comment faire un suivi des déchets dangereux ?

Conformément à la réglementation en vigueur, tous les déchets dangereux rassemblés doivent faire l’objet d’un BSD (bordereau de suivi de déchet). Le document doit contenir le suivi des déchets tout au long de leur prise en charge. Il assure la traçabilité et constitue une preuve de son élimination que ce soit par recyclage ou destruction. La gestion des déchets dangereux est soumise à un contrôle administratif très minutieux et strict. Ainsi, il faut des opérateurs agréés pour le traitement et la prise en charge.

Assurer la traçabilité des déchets dangereux nécessite l’adoption d’une procédure obligatoire imposée par des lois. Pour être sûr de les respecter, il est préférable de se tourner vers des professionnels. Une entreprise spécialisée propose toujours un CAP (certificat d’acceptation préalable) pour chaque nouvelle prise en charge de déchets. Ensuite, elle procède à une identification totale et réglementaire de chaque déchet. Vient ensuite le bordereau de suivi.